La peinture d'icônes est un moyen d'atteindre la sainteté. Parmi les moines peintres des 14°-15° siècles, il faut citer Théophane le Grec et surtout le russe Andreï Roublev, canonisé en 1988.
Jean-Baptiste, fresque,14°s. by Théophane le Grec |
Les noms d'auteurs célèbres sont peu nombreux dans l'histoire de la peinture d'icônes: cette peinture est en effet un geste ecclésial, un acte religieux confié aux moines, et l'on évitait, surtout dans les premiers siècles, toute forme de culte de la personnalité des iconographes. C'est que l'icône, quoique n'étant pas un "sacrement", est considérée comme un rite et objet sacré, à l'instar de l'évangéliaire, de la croix, de l'eau, de l'huile et du sel bénits. En outre, on ne peint pas l'icône, on l' "écrit", d'où le nom '"iconographe". De l'anonymat ecclésiastique ou d'atelier émergent toutefois quelques noms, certaines oeuvres témoignant d'un style personnel très affirmé: c'est le cas des deux moines cités plus haut. Ces "maîtres inspirés de Dieu" (comme les nomment les chroniques du 16° siècle) furent invités à écrire des icônes et des fresques à la laure de la Trinité.
Antonella Gallino, historienne de l'art
in "Icônes et saints d'Orient" (by Alfredo Tradigo, journaliste et critique d'art)
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