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La Cène, peinture murale monastère de la Grande Lavra, Catholicon, Mont-Athos |
Une légende caractéristique donne à ce lieu "cosmique" son accomplissement chrétien: la Vierge, peu avant son Assomption, aurait visité l'Athos, l'aurait béni, élu comme son jardin clos.
Au sommet de l'Athos s'élève maintenant une chapelle de la Transfiguration où chaque année, le 6 août, les moines viennent allumer un immense feu. Depuis des siècles, semble-t-il, des ermites vivaient sur la péninsule.
Au 10° siècle apparaissent des monastères sur la sainte montagne, grâce à un grand fondateur, saint Athanase de l'Athos, qui entreprend en 963 la construction d'une Laure (le monastère de Lavra). La règle y sera inspirée de celle de Théodore Studite, mais influencée de celle de saint Benoît. Bientôt les moines y affluent de tout le monde chrétien: Grecs, Géorgiens, Italiens, Slaves du Sud, Russes et Serbes.
Au moment où de nouveaux peuples sont évangélisés, où la liturgie est traduite en langues nouvelles, au moment donc où, au 15° siècle, l'Empire byzantin cesse de constituer le cadre oecuménique de l'Église orthodoxe, l'Athos gardera à travers l'époque moderne son rôle unifiant.
théologien orthodoxe, très engagé dans l'oecuménisme,
in "L'essor du christianisme oriental" éd. Desclée de Brouwer
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