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"Eleousa Zarzma", Tbilissi, Géorgie |
Le but premier de l’icône n’est pas de frapper par son éclat ou sa séduction mais d’être un témoignage de foi. C’est par là que s’exprime sa beauté, la beauté de l’Espérance chrétienne. Elle est un message en images depuis des siècles et l’est encore en devenir. Aussi doit-elle être immédiatement comprise de tous en apportant le message de l’expérience religieuse collective. (…) L’icône est une homélie en peinture accessible à tous.
Dans cette perspective l’hagiographe se situe comme simple membre d’un organisme entier. De fait la plupart des noms d’hagiographes nous sont inconnus car les icônes ne sont généralement pas signées.
La grande majorité d’entre elles s’inspirent encore aujourd’hui d‘anciens modèles, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elles sont des copies. Il se fait sans cesse des innovations, il se crée des variantes d’icônes existantes. Ce qui explique le très grand nombre d’icônes qui continuent à être écrites de nos jours, voire inspirées d’événements récents (la catastrophe de Tchernobyl par exemple).
Abraham Karl Selig
in „Die Kunst des Ikonenmalens“(traduit de l'allemand)
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