30.6.11

SAINT JEAN DAMASCÈNE




Saint Jean Damascène, 650-vers 750
icône contemporaine

Né à Damas en 650, Jean Damascène exerça des charges de haut fonctionnaire jusqu’après que la ville fut passée aux mains des musulmans ; mais il tomba en disgrâce sur une fausse dénonciation de l’empereur iconoclaste Léon III et, selon certaines de ses biographies, on lui coupa la main pour cette raison. C’est de là qu’est née l’iconographie de la "Mère de Dieu aux trois mains", ou Tricherousa (voir plus bas le message intitulé LA MAIN DE SAINT JEAN DAMASCÈNE - 1.1.10).
 Jean défendit à Damas non seulement la doctrine orthodoxe soulignant que l’islam est une hérésie par rapport au christianisme, mais aussi le culte des images et la théologie de la Trinité sur laquelle il composa des hymnes.
Considérant l’icône comme partie intégrante de la liturgie byzantine, il écrivit trois traités pour la défense des images sacrées. La représentation du Christ se justifiant en effet pleinement par son incarnation : on vénère non pas l’image mais ce qu’elle représente. Or en assumant la nature humaine, le Christ a pris une individualité concrète.
Tombé en disgrâce, Jean Damascène se retira au monastère Saint-Sabbas, à Jérusalem.
Il mourut centenaire dans ce monastère où l’on conserve encore ses reliques.

Antonella Gallino, historienne de l’art
in " Icônes et saints d’orient", by Alfredo Tradigo

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