FORCE DE LA PRIÈRE

Arbre de Jessé, origine inconnue

Malgré notre désir de prier,  il arrive qu’ un ennui pesant ou l’envie de fuir nous tenaille. Souvenons-nous alors que notre misère, loin de nous éloiger de Dieu, appelle sa miséricorde. Pour invoquer Dieu,il n’est besoin ni d’une préparation extraordinaire à la prière ni d’un local spécial… En effet, il n’est absent de nulle part ; impossible qu’il ne soit pas en nous, car, à ceux qui le cherchent, il adhère plus intimement que leur cœur lui-même… La méditation ne port aucun obstacle à l’exercice de notre profession. Il ne s’agit ni de se retirer dans la solitude, ni de prendre une nourriture inaccoutumée, ni de compromettre sa santé, mais seulement de se rappeler de tout son être, et surtout par l’invocation du Nom de Jésus, l’amour fou de Dieu pour les hommes.

Nicolas Cabasilas, 1322-1397, auteur byzantin, canonisé

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« La prière est d’une centrale importance parce qu’elle est comme une arme à portée de la main… La faiblesse de ta chair ne te permet pas de résister aux embûches de l’ennemi. Mais celles-ci n’atteignent pas la prière ; chacun a toujours la possibilité de prier, le riche comme le pauvre…, le fort comme le faible…, le vertueux comme le pécheur. »

 Séraphin de Sarov, 1759-1833, religieux orthodoxe, canonisé

Olivier Clément, 1921-2009

Docteur en théologie,
professeur à l'Institut Saint-Serge de théologie orthodoxe, Paris 

in "L'Église orthodoxe", éd. Que sais-je? - PUF