LES HYMNOGRAPHES

S. Joseph, l'hymnographe

S. André de Jérusalem, archevêque de Crète (+713) : grand ascète et pasteur. Sa plus célèbre composition fut le Canon qui porte son nom, lu pendant le Grand Carême.

S. Anatole de Constantinople (+458) : originaire d’Alexandrie, ordonné diacre par S. Cyrille. Il lutta contre les hérésies et contribua à la réunion du concile de Chalcédoine (451). Ses hymnes sont les plus anciens qui nous soient connus et restés en usage dans l’Eglise.

S. Cosmas de Maïouma (+ vers 787) : originaire de Jérusalem, orphelin, il fut recueilli par les parents de S. Jean Damascène. Devenu moine avec ce saint à la Laure de S. Sabbas, il composa de nombreux hymnes liturgiques. Il devint ensuite évêque de Maïouma.

S. Jean Damascène (+ vers 780): né à Damas dans une illustre famille, il reçut une instruction complète et sonda les profondeurs des Saintes Ecritures. Il se consacra à la vie monastique à la Laure de S. Sabbas en Palestine et est l’auteur de nombreux hymnes des fêtes, dont le plus célèbre est le canon des matines pascales.

S. Germain de Constantinople (+ 740): naquit à Constantinople, fut ordonné métropolite de Cyzique, puis nommé patriarche de Constantinople. Il lutta contre l’iconoclasme et composa de nombreux hymnes liturgiques.

S. Romain le Mélode (+ vers 556): naquit en Syrie et fut diacre de l’église de Beyrouth. Il s’établit ensuite à Constantinople. Il reçut de Dieu le charisme pour la composition d’hymnes liturgiques, dont le plus célèbre est le kondakion de la Nativité.

S.Joseph l'hymnographe (+886) Originaire de Sicile, moine à Thessalonique au temps des persécutions iconoclastes, il composa hymnes et tropaires, qui lui valurent son surnom. Il fut désigné comme gardien des vases sacrés de l'église de Sainte Sophie de Constantinople.

Il convient de mentionner que les hymnographes ont emprunté parfois des textes à d’autres hymnographes ou aux Pères de l’Église. C’est ainsi que l’hirmos* du premier canon de la Nativité, « Le Christ naît, glorifiez-Le » a pour auteur S. Grégoire le Théologien (+ 389).

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*L'hirmos est le premier tropaire ou strophe de chaque ode du canon. Il est le modèle des autres tropaires (strophes) qui lui empruntent son rythme et sa mélodie. Dans la Divine Liturgie, l'hirmos est synonyme de "chant à la Vierge" exécuté au début de la prière d'intercession.

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