|
Dans l’Eglise d’Orient, deux saints ont droit au titre de «théologien». Le
premier est saint Jean, l’évangéliste ; le second est Grégoire de Nazianze
(329-390). Après des études de philosophie à Athènes, Grégoire avait ressenti
l’appel de la vie contemplative. Son père, qui était évêque, l’avait poussé au
sacerdoce. Puis ce fut au tour de Basile de Césarée, l’ancien compagnon
d’études de Grégoire, devenu évêque, d’appeler celui-ci à l’épiscopat. Grégoire
n’était pas seulement d’une intelligence supérieure ; il était aussi d’une
grande humilité. La fonction de gouvernement, il le savait, équivaudrait à un
martyre de patience, sinon plus, dans cette Eglise byzantine où l’hérésie
arienne avait gagné à soi les représentants du pouvoir religieux et civil. Il
accepta néanmoins la charge que lui confiait Basile.
Il abandonna ses plans de vie contemplative et d’études et devint évêque
d’une modeste bourgade d’Anatolie. Quelques années plus tard, après la mort de
Basile, il fut nommé évêque de Constantinople.
Gregory Solari le 25 février 2013
Gregory Solari le 25 février 2013
La Croix
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire