Ces quelques exemples montrent que la différence n’est pas si profonde entre la vie spirituelle de l’Occident et celle de l’Orient. Chaque peuple, bien sûr, a ses coutumes, son profil spirituel, son histoire. Mais l’Église ne peut pas être uniforme ; elle doit vivre dans toutes les formes. Ce que le Christ a fondé « sur la pierre » était et reste un. Ce sont les hommes et leurs péchés qui sont cause de divisions. Et nos Pères nous ont enseigné qu’il faut voir avant tout ses propres péchés."
Alexandre Men, archiprêtre, prédicateur, théologien
in Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 58-65.
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ALEXANDRE MEN 1935-1990
Prophète et martyr du XXème siècle, le père Alexandre Men est une figure rayonnante de l’orthodoxie moderne, il est pour le christianisme, un génie universel, un prophète ardent et un apôtre courageux. Alors que le système communiste s’effondre, harcelé par le KGB, il meurt à coups de hache, en martyr le 9 septembre 1990.
Né à Moscou en 1935, l’époque où l’Église subit la plus terrible persécution, il s’éveille à la foi dans ‘l’Eglise des catacombes’ ; il étudie la biologie à l’université, puis est ordonné prêtre. Il devient rapidement un point de référence pour l’intelligentsia moscovite comme pour le peuple paroissien. Solidement ancré dans son Eglise, il est très ouvert à l’œcuménisme. Dans le souci de répondre à l’appel d’annoncer le Christ et d’instruire la population privée de toute culture religieuse, il poursuit son enseignement oral par l’écriture de nombreux livres, tout en mettant l’accent sur la dimension communautaire, et la vie sacramentelle.
Vers 1988, alors que s’ouvre pour lui la possibilité de porter à la population le travail de toute sa vie, le rythme de ses interventions publique s’accélère ; il donne 200 conférences en 2 ans.
Le blog de Marc-Élie
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