30.4.11

LA FIDÉLITÉ DE SES "BERGERS"








L'amour brûlant pour l'Église de Jésus-Christ et "son grand mystère" (Éphésiens 5, 32) fit ses preuves parmi les orthodoxes russes sous les persécutions du régime soviétique alors encore foncièrement athéiste des années vingt et trente du 20° siècle. A l'époque le régime voyait et combattait  en chaque chrétien, et tout particulièrement en ses représentants officiels, la "classe ennemie". Plus tard encore la foi chrétienne put se maintenir  à travers les dures années de la deuxième guerre mondiale, ceci grâce à la  tradition vieille de plusieurs siècles dans l'Église orthodoxe russe de soutenir ses fidèles dans leur effort de survie. Selon les desseins de la Providence, la fidélité de ces "bergers" fut récompensée lorsqu'en 1943 ils furent autorisés à nommer un patriarche, à réinstituer un code de vie monastique et à fonder des facultés de théologie. Il leur fut aussi accordé de rétablir des contacts avec les autres Églises orthodoxes ainsi qu'avec les Églises chrétiennes occidentales en général.

Gerd Stricker, historien et journaliste allemand,
in "Das heilige Russland, 1000 Jahre russisch-orthodoxe Kirche"
(traduit de l'allemand)

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