L’icône
est le patrimoine de tous les chrétiens puisqu’elle remonte aux catacombes de Rome, mais, au fil des siècles,
l’Eglise d’Orient lui accorda une place privilégiée.
Ainsi pour le fidèle orthodoxe, il est aussi important de vénérer
l'icône que d'écouter la Parole. L’icône
est intimement liée aux Ecritures et à la liturgie, ce qui lui donne sa
valeur aux yeux de la foi. Le jour de la Pâque
orthodoxe, la célébration commence par une procession avec l’icône
de la Résurrection, une croix et un dais portés
par des prêtres.
Si la Résurrection
est « la » Bonne Nouvelle des évangiles,
elle n’est pourtant pas relatée
dans les textes et reste le mystère des mystères, auquel il nous est demandé
d’adhérer par le saut de la foi. L’icône
nous aide à franchir ce pas en ouvrant l’âme
au divin. Selon l'iconographe jésuite Egon Sendler, qui jouit d'une
grande renommée: "par l’icône
s'exprime la présence de Dieu et son mystère,
une présence de l'indicible qui jaillit de la
matière." [...]
Egon Sendler est né
en Silésie (aujourd’hui en Pologne) en 1923. Déporté
durant la guerre dans un goulag proche de la frontière
russo-finlandaise, le jeune homme fait une expérience
fondatrice qui décide de sa vocation. Infatigable promoteur de l'œcuménisme,
il a contribué à réveiller le goût de l’Occident
pour l’art de l’icône, [...] qu’il soit byzantin, copte, roumain ou byzantin; afin de
contribuer dans un esprit oeucuménique à la compréhension mutuelle des Églises.
Evelyne
Montigny, journaliste
croire.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire